Les pièces de Liszt sont mises en valeur par Éric Astoul au moyen de « couleurs » différentes, de changements de timbres innombrables. Le toucher, l’investissement corporel, l’imaginaire, les dialogues, la narratologie enrichissent la palette sonore. Les thèmes se succèdent et s’opposent, un motif choral est entonné par les graves puis par tout le chœur représenté par les dix doigts du pianiste. Après les plus époustouflantes cabrioles digitales du pianiste, la Ballade, d’une durée approchant du quart d’heure, meurt doucement, dans un murmure s’éloignant avec regret.
— 17 août 2013, par Flore Estang sur Musicologie.org
Dans le cadre des dimanches de l'Orangerie programmés par Liszt en Provence, sa présidente Thérèse Français avait invité le pianiste français Eric Astoul, professeur au Conservatoire d'Orange. Et quel concert! le divertissement de Liszt sur la cavatine "i tuoi fequenti palpiti" de Pacini, a été extraordinaire, l'artiste capturant les notes pour les libérer en envolées grandioses. Quant à la Valse de Faust elle a été ovationnée
— Vaucluse matin, le Dauphiné 19/01/2012
Quand on a eu comme mentors Cziffra, Ciccolini et Bashkirov, quand on y ajoute une forte personnalité faite d’une virtuosité époustouflante au service d’une extraordinaire sensibilité, on ne peut que tutoyer les sommets de l’art pianistique. Eric Astoul en a donné la preuve éclatante aux « Dimanches de l’Orangerie » du Domaine de Saint-Estève….. Il semble littéralement retenir les notes qu’il cisèle avec une maîtrise stupéfiante avant de les libérer subitement pour laisser s’exprimer tous les déferlements des sentiments romantiques…..
— Journal La Provence 20/01/2012
Il y a de la flamboyance, de l'affrontement, de la conquête amoureuse, du machisme, de la fierté, avec la crânerie et la poudre aux yeux, il y a de la tragédie. C'est dans le genre, mais c'est aussi dans la manière tendue dont Éric Astoul aborde, conquiert et charme le piano, et avec le piano, un peu à la Cziffra. Dans ce sens, on apprécie le choix des pièces, auxquelles on aurait peut-être pu avoir le culot d'ajouter une ou deux belles choses, reprises du répertoire du piano à bretelles. Le livret accompagnant le cédé, en français et en anglais, est bien documenté sur les pièces et les compositeurs joués.
— Jean-Marc Warszawski www.musicologie.org
Eric Astoul nous invite autant à s'asseoir et rêver lorsqu'elles sont lentes et poétiques que, le plus souvent, à applaudir debout pris par son jeu d'une grande virtuosité lorsque le rythme tournoyant s'enflamme tel le suggère d'ailleurs fort bien la pochette de son disque...
— Agnès jourdain sur Piano Bleu http://www.pianobleu.com/eric_astoul.html
Au travers de transcriptions de Liszt ou de la Valse triste de Cziffra, le pianiste Éric Astoul se fit l’interprète d’une réelle ferveur romantique. Dans la Valse sur deux motifs de Lucia et Parisina, trop rarement présente au concert, le sens du bel canto alternait avec une vélocité parfaitement maîtrisée.
— Jean-Luc Perrot Journal le Progrès 29 mars 2011
Par sa virtuosité tout à la fois brillante et retenue, son merveilleux toucher, sa générosité, la profonde passion qui l’anime, Eric Astoul a transmis aux spectateurs toutes les émotions contenues dans les œuvres qu’il a interprétées.
— Berry républicain 29 septembre 2009
Son jeu est habité, léger et profond a la fois, tout entier déposé sur l'ivoire. Ciseleur de notes précises, il sait insinuer l'ampleur du morceau, le faire revivre a mesure de portées.
— Nicolas Jerusalimi (2005)
Eric Astoul est souverain dans la paraphrase d'apres "Rigoletto" de Verdi... puis il nous a offert une transcription de Casta Diva de Bellini a vous arracher des larmes.
— Jean Luc Perrot (2003)
Le toucher chaud et lumineux d'Eric Astoul éclairait l'ouvre du maître de Bonn.. son interprétation de la Tarentelle de Liszt faisait naître un jaillissement lyrique a vous couper le souffle.
— Philippe Barrere (1995)
Prodige certainement, adorateur du piano mais assurément stupéfiant.
— René Jacques Bilbao (1986)